Magnétisme nucléaire

 

Magnétisme nucléaire

 

Magnétisme nucléaire appliqué en IRM aux protons présenté par Eric Bagot  :

 

Liens entre magnétisme et électricité.

 

 

 

 

          Un courant électrique (déplacement d’électrons de charge négative) dans un fil conducteur, induit un champ magnétique.

 

 

 

       De même, un champ magnétique en mouvement crée un courant électrique (principe de la dynamo sur un vélo)

 

 

Le Tesla (T) :

  • c'est l'unité internationale du champ magnétique.
  • Champ magnétique terrestre = 0,5 gauss ( 1 gauss = 0.0001 tesla)
  • Le champ magnétique Bo utilisé en IRM à l'hôpital est de 1 à 3 T
  • En recherche  > 3 T 

 

Application au noyau atomique :

 

 

Dans un atome, on a un noyau, chargé positivement, et des électrons, chargés négativement, pour arriver à une charge globalement nulle.

Dans le noyau, on a un certain nombre de nucléons : les protons, de charge positive (p+), et les neutrons, non-chargés.

 

 

 

 

 

 

 

 

        

      Seul les noyaux ayant un nombre impair de protons possèdent un moment magnétique. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils sont animés d’un mouvement de rotation individuel autour d’un axe passant par leurs propres centres : le spin.

 

 

 

 

 

 

 

     Ce proton animé d’un spin produit donc un champ magnétique (µ). Ils peuvent donc être assimilés à de petits aimants (dipôles magnétiques) avec un pôle nord et un pôle sud.

 

 

 

 

 

 L’imagerie par résonance magnétique (IRM) n'utilise que le noyau hydrogène, qui ne possède qu’un seul proton. En effet, il représente environ les 2/3 des noyaux de l’organisme et donne un phénomène de résonance très net.

 

L’isotope du carbone (13C), du fluor (19F), du phosphore (31P) et du sodium (23Na), sont d’autres noyaux que l’on peut faire résonner.